de Mony Elkaïm
"On peut supposer que les parents veulent sincèrement le bien de leurs enfants, mais ne se rendent pas compte que ce qu'ils estiment bon pour eux peut être considéré d'une toute autre façon par les intéressés. Alors tout commentaire de la situation devient très difficile pour les enfants, parce qu'il risquerait de les faire passer pour des ingrats. On rencontre ainsi fréquemment...
des parents qui ne s'autorisent pas à penser à eux - c'est-à-dire aussi à s'interroger sur eux - car, comme ils le disent, l'amour qu'ils portent à leurs enfants "passe avant tout". Cet état, qui s'accompagne souvent d'ailleurs d'une culpabilité diffuse, fait de l'enfant l'être qui me permet de masquer ma propre difficulté à faire face à mes désirs personnels...et le contraint ainsi à porter des responsabilités qui ne sont pas les siennes... Il est donc important que les parents se disent : Nous avons le droit d'exister, et de dire ce que nous souhaitons. Car ce droit que nous nous donnons libère aussi nos enfants nos enfants d'avoir à porter le poids de nos difficultés"
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Carine Ortmans (vendredi, 07 septembre 2018 13:56)
Soyez parents, qu'il disait...pffff